22 et 23 juin 2019 réunion VMA à Carole : Jeomauto et les petites courageuses

Vous l’avez remarqué, Internet est envahi par la pub. Vous n’y échapperez pas dans cet article puisqu’on commence par les remerciements à ceux qui ont la gentillesse de faciliter nos loisirs mécaniques. Pour sûr, ils ne vont pas tripler leurs ventes avec cette photo sous vos yeux, mais au moins vous lirez leurs marques.

Week-end intense pour Jeomauto à l’occasion du rendez-vous annuel de Carole en motos anciennes. Nous sommes engagés dans l’endurance de 4H00 et en vitesse 600, avec deux motos différentes. Les petites courageuses font parfois plus que les grosses feignantes. Dans notre cas ce sera à souhaiter puisque nous amenons une 500 pour courir en 600 et une 750 pour affronter des 1 100 et plus dans l’endurance.

Voici la 500 qui est une Honda CB améliorée : roues plus larges, plus grosse fourche, plus gros frein, plus gros carburateurs et plus gros arbres à cames. Elle sera le mulet d’une plus évoluée qui est encore à l’atelier. Une forme de premier jet pour voir si c’est possible.

Pour que ce soit un peu plus possible, on l’a confiée à un vrai pilote. En l’occurrence j’ai nommé Emilien Jaillet qui entre autres lignes sur son palmarès a été champion European Bikes en 2014. Entre sa BMW de 200 chevaux de la photo ci-dessous et la CB qui doit culminer au mieux à 70 bourriques, il y a un monde.

Pour l’endurance, votre serviteur et son fils aîné sur une 750 GPZ de 1983. La photo est de l’an passé mais la moto est la même à trois détails près.

Vendredi, essais libres pendant lesquels Emilien prend son deuxième contact avec la CB. C’est aussi une forme de reprise pour lui qui pour des raisons personnelles s’est éloigné des circuits depuis trois ans. Il se fait piéger en deuxième séance par le manque chronique de garde au sol de la CB qui est plus une moto de coursier qu’une moto de course.
Pas grand-chose, mais réservoir percé.

Occasion de valider pour la première fois le bien fondé des protections plastique interchangeables qui ont parfaitement joué leur rôle.
En vente ici (quand on vous dit qu’Internet est envahi par la pub’ !) :
Protections plastique interchangeables

On avait apporté un mulet qui devait servir de moto pluie en cas de nécessité. Au revoir mulet, bonjour banque de pièces en particulier pour le réservoir qu’Emilien s’attache ici à changer.

Du coup, on fait dans la CB tricolore.

Notre samedi est bien occupé. Séance qualificative à 9H00 pour Emilien qui nous donne un premier aperçu de ses capacités en s’octroyant le 7ème temps. Il est en forme et la moto n’a pas subi de dommages engageant sa sécurité ou la tenue de route.
On continue avec les chronos pour l’endurance à raison de deux séances par pilote. On s’en sortira avec le deuxième temps de notre sous catégories (motos « Classic » jusqu’à 1983).
Ici Pierre en pré-grille.

Le même en action.

En début de seconde session, il inaugure un moment inconnu jusque là : la GPZ par terre. Jusqu’alors et en dépit de tentatives parfois frisant la correctionnelle votre dévoué serviteur et sa progéniture n’y étaient pas arrivés. On ne déplorera que la mort de la protection de frein avant.
On finit le samedi avec des choses plus sérieuses : la course 1 des 600. On va savoir ce que peut faire la brave CB face à des motos qui lui mettent environ 40 chevaux dans la vue.
Petite photo de groupe sur la pré-grille avec une partie de nos dévoués et mille fois à remercier assistants.

Départ, Emil’ a de bons réflexes puisque les trois autre motos étaient sur la ligne de grille précédente. Dès le passage de la deuxième vitesse, ça se corse pour le 358.

Une photo prise aux alentours du 14ème tour sur 21 qui présente les 4 et 5ème places. La concurrence commence à mollir pendant qu’Emilien aligne les chronos de qualif’.

Au même endroit un tour plus tard.

Entre temps, il s’est passé ce genre de freinage qui martyrise le pneu avant, mais on ne lui a pas demandé son avis.

Il y a eu aussi ce genre de moment où on voit ce qu’est un pilote.

Le dernier panneau qu’Alexandra lui a présenté.

Nous sommes tous aux anges. La moto a été cravachée pendant 25 minutes sans broncher et heureusement parce que le pilote le méritait.

Notre équipe pratique la poly-compétence. On se retrouve le dimanche matin pour l’endurance. Alexandra coordonne et forme Christine (absente sur cette photo, désolé) au panneautage, Emilien fait le chef de stand, on établit les éventuelles stratégies à trois avec le pilote qui ne roule pas à ce moment-là. Notamment en cas de pace-car pour revoir le programme des arrêts.
A noter les tee shirts imprimés pour l’occasion par Emil’ et Alex’. Des perles !

Dominique notre béquilleur-pompier a eu l’obligeance de se lever vers 6H00 du mat’ pour venir nous donner un coup de main depuis son Essonne de résidence. Il est plus sympa que nous qui n’avons que cette photo de lui à vous présenter.

Premier ravitaillement au bout d’une heure, environ une minute pour tout faire. La bonne volonté des assistants n’est pas en cause avec du matériel qui n’est pas celui du championnat du monde. Bernard fait le pompiste avec le système peu pratique dont on l’a doté.

L’auteur de ces lignes juste après son premier relais, pas franchement fringuant.

Notre position dans le sous-classement des Classic au bout d’1H30, conforme à nos attentes.

Ce qui l’est moins est le retour de Pierre à la poussette peu après, avec comme l’an passé une fuite d’essence entre la durit et le robinet. Pas tout à fait identique mais aux mêmes conséquences. On lâche environ 7 tours dans l’affaire et on plonge  dans le classement.
Le relais de Pierre se termine par une longue séance de pace car (sa deuxième). Il passe devant nous en nous faisant signe de faire fonctionner nos cerveaux. Son idée dans cette situation était de prolonger les temps en piste pour économiser un arrêt et donc gagner un tour. Petit détail, à ce moment-là ça représenterait un relais d’1H20, ce que l’autonomie de la moto permet en principe.
On aurait une belle occasion de se refaire la cerise ! On en sera pour nos frais puisque la course est interrompue pendant 40 minutes.
On repart 4èmes avec trois tours de retard. On finira 4ème avec 1 tour et demi sur les 3ème qui eux ont été fiables. Première qualité nécessaire en endurance.

On s’en fout, on a notre pilote officiel Jeomauto pour porter haut nos couleurs dans la course 2 des 600. Pas de photos donc on va faire court. Reprise du scénario du samedi : 7/8 dans les premiers tours, adversaires qui fatiguent, certes deux tours plus tard que la veille. Emil’ toujours en « petit 9 » constant et même remontée à la régulière jusqu’à la 4ème place. C’est dit en quelques mots mais c’est une vraie performance.
Dans le dernier km, le premier chute alors qu’il avait course gagnée et nous voilà 3ème et sur le podium au cumul des deux manches.
Meilleur temps du week-end en 1’9″,252. Les connaisseurs apprécieront comme ils salueront encore plus bas le 1’08″,739 qu’a réalisé un pilote en Promos !!!
Dans le parc fermé après la course 2.

Traditionnelle photo avec la coupe qu’on a prévu de couper en deux pour pilote et préparateur.

2 réflexions au sujet de « 22 et 23 juin 2019 réunion VMA à Carole : Jeomauto et les petites courageuses »

  1. HELLO le Beauf !

    Merci pour le passionnant reportage, mais vraiment pas « fringant » après ton relais (sans « u »).

    AS

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